Psychologue
La psychologue en milieu scolaire se consacre essentiellement à l’observation, du dépistage et au suivi des enfants en situation d’échec scolaire. Elle peut faire le lien entre tous les acteurs qui ont un rôle dans la vie d’un enfant : l’école, la famille, les pairs.
Elle intervient auprès des:
A- Enfants présentant:
1-des difficultés affectives ou relationnelles
2-des troubles d’apprentissage
3- des difficultés ou des troubles de comportement
B-Éducateurs ayant des difficultés au niveau de l’accompagnement des apprenants en difficultés
C-Parents des enfants/ adolescents présentant des difficultés dans le cadre scolaire
Lorsque l’enfant manifeste des troubles plus profonds, liés à des facteurs extérieurs à l’école, on conseillera une orientation vers :
* Le psychologue clinicien qui peut faire une évaluation des capacités intellectuelles de l’enfant ou une évaluation de ses difficultés affectives et relationnelles et cela à l’aide de séances d’observation et d’une batterie de tests adaptés.
* Le psychothérapeute qui assure un suivi régulier dont l’objectif est de favoriser l’équilibre intérieur de l’enfant et son épanouissement.
La psychologue scolaire vous indiquera les services ou les personnes compétentes pour assurer ce suivi car l’école n’est pas un lieu de soins et il n’est pas souhaitable de s’engager dans une psychothérapie à l’école.
Conseils pratiques aux parents pour appliquer une autorité « saine »
Principe Explication
– Respectez l’enfant, évitez la violence
Physique et verbale Ne pas le dévaloriser : « tu ne
comprends rien », ou l’insulter.
Éviter la violence physique car
ce n’est pas un moyen éducatif,
mais seulement un moyen pour
l’adulte de se défouler, quand
l’enfant parfois l’a mis « hors de
lui ». Si l’enfant se sent aimé et
respecté, il n’aura plus besoin de
briser les interdits pour se sentir
exister.
– Être constants et cohérents Si quelque chose est interdite, il
l’est en principe de manière
constante. Il est important de ne
pas réagir selon son humeur du
moment. Si quelque chose est
interdit c’est pour une raison
bien définie et non parce que le
parent était de mauvaise humeur
quand il l’a interdit.
-Donnez l’exemple à votre enfant Les enfants apprennent plus en
en faisant aussi ce que vous lui imitant les gestes et mots de
demandez de faire leurs parents que par les
« leçons de morales ». Ex : si
vous interdisez à votre enfant de
dire des insultes, il est important
que vous n’en disiez pas devant
lui.
-Les deux parents doivent être d’accord Même s’ils ne sont pas d’accord
et solidaires entre eux devant l’enfant l’un avec l’autre, devant l’enfant
il est important que l’un ne
détruise pas l’autorité de l’autre.
Ceci est important dans la
famille élargie qui doit, elle
aussi, respecter l’autorité des
deux parents de l’enfant (la
grand-mère ne doit pas dire :
« je te donne un chocolat » si la
mère l’a interdit)
– Donnez des alternatives pour éviter la Proposer à l’enfant autre chose
crise et l’aggravation du conflit qu’il aime et qui est permis :
« non tu ne peux pas acheter du
chocolat mais tu peux acheter
des stickers à la place »
– Ajourner la réalisation du désir « Non je ne peux pas t’acheter
ce gâteau mais je t’en achèterai pour
ton anniversaire » (quand vous
promettez a l’enfant, il faut
tenir les promesses, sinon ne
promettez pas)
– Donnez le choix à l’enfant « Nous allons au supermarché,
tu as le droit d’acheter une
seule friandise, mais c’est toi
qui choisis celle que tu veux »
– Dites à l’enfant que vous n’êtes pas Il est important de préciser
d’accord avec son comportement quel est le comportement avec
lequel vous êtes en désaccord
(sans jamais le menacer
d’arrêter de l’aimer)
– Ne haussez pas le ton mais parlez Dites à l’enfant sur un ton
d’un ton ferme, sans rentrer dans le ferme mais calme que même
jeu de l’enfant. s’il continue de pleurnicher ou
de crier vous n’allez pas
changer d’avis. Si vous criez,
suppliez, vous lamentez sur
votre sort, le menacez, la
plupart du temps, il criera
plus fort et cela ne servira à rien
– Certaines choses sont permises/ L’enfant, même jeune, peut
d’autres interdites/ et d’autres comprendre la différence entre
négociables ces catégories, et les classer
ainsi : permis/ négociable/interdit
– Assurez à l’enfant des situations Permettez à l’enfant d’exprimer
où il peut exprimer son agressivité son agressivité ou son opposition
et son opposition sans pour autant à travers le jeu « on peut jouer à
rentrer dans des situations faire la bagarre, mais dans ce jeu
conflictuelles. il est interdit de se toucher »,
prévenir et transformer les
situations conflictuelles en des
situations qui font rire en utilisant
le sens de l’humour permet de
faire respecter les règles avec
fermeté sans passer par les cris
– Mettez des mots sur ses sentiments Dire : « je comprends que tu sois
et émotions pour lui apprendre à fâché parce que tu aurais voulu
exprimer ce qu’il ressent par des qu’on sorte en promenade, mais
mots. ce n’est pas possible maintenant »,
« Pourquoi frappes-tu ta sœur,
est-ce parce que tu es fâché qu’elle
ait cassé ton jeu? » cela apprendra
petit à petit à l’enfant à exprimer
par des mots ce qu’il ressent plutôt
que de faire une crise de colère ou
d’exprimer ce qu’il ressent par la
violence.